14 septembre 2007
Les oiseaux
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
se balancent au vent sur un ciel gris de fer
Oh ! Comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d'avril, où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
François Coppé, promenades et intérieurs, 1875
Ce poème mélancolique au demeurant, n'est pas le reflet de mon humeur actuelle, mais je l'ai choisi pour la dernière phrase, qui me rappelle un livre et un film des années 80/90 !
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